Portraits de tandems
Portraits de tandems
Vous avez fait le choix d’avancer à deux. Mais comment décrire l’énergie si particulière, à la fois décuplée et complémentaire qui fonde votre binôme professionnel ? À publier sous l’onglet « Qui sommes-nous ? » de votre site, sur votre plaquette d’entreprise et vos réseaux sociaux. Ci-dessous, quelques exemples de portraits de tandems.
Marie LANNELONGUE - mon bureau

CLÉMENCE ET MATTHIEU DRU

CRÉATEURS DE LA MARQUE DE PRÊT‑À‑PORTER CÔME

(2017 – 330 mots)

Clémence et Matthieu DRU
Il y a toujours un petit détail qui vient chahuter leur mode joyeuse et décalée. Une poche de guingois, deux jambes de pantalon de couleurs différentes, un froufrou ultra sexy dans une coupe androgyne… « C’est plus fort que moi, j’ai besoin de casser les looks trop féminins. Mon côté garçon manqué sans doute ».

Elle c’est Clémence, 28 ans, fraiche comme l’eau vive, et lui Matthieu, le petit frère d’1,90m, tout de bienveillance. Ces deux-là, « élevés comme des jumeaux », ont le tandem dans les gênes. « Tout nous oppose – goûts, personnalité – et pourtant on se fait une confiance aveugle. Matthieu ne dit jamais non, il dit juste « tu es sûre ? » On est dans le débat 24h sur 24 ».

Créateurs de la marque Côme, ils débarquent comme deux météores il y a trois ans à peine, et déjà, les filles les plus stylées, célèbres (Caroline de Maigret et Léa Seydoux sont clientes) ou pas, s’entichent de leur petite veste brodée dans les faubourgs de Dakar (un beau projet éthique et bienfaiteur), de leur robe portefeuille inspirée des kimonos japonais, devenue best seller en deux saisons, et de leur joli regard qui bouscule gaiement les codes.

Car Clémence et Matthieu ont aussi ça dans le sang : le goût pour la liberté et les belles rencontres : « On veut pouvoir tenter des choses, s’affranchir des règles. Surtout, garder le désir. Et, même si ça sonne un peu cliché, rien ne nous fait plus plaisir qu’une fille qui dit se trouver jolie dans nos vêtements. »

Leur troisième collection, la plus féminine de toutes, est au garde-à-vous rue Elzevir à Paris. C’est là que vient d’ouvrir leur première « vraie » boutique. Peu de pièces, certaines déjà sold out et en commande, des portants en fil de fer sculptés par maman – les chats ne font pas des chiens dans cette famille d’artistes où frères et soeurs bossent dans la musique et le cinéma ! -, et une atmosphère libre et bon enfant. Comme l’esprit de ces jeunes gens au talent si évident.

MARYLISE CHRÉTIEN ET SÉBASTIEN ROBERT

FONDATEURS DE LUMERYS

(2019 – 1000 mots)

Marylise CHRÉTIEN et Sébastien ROBERT

Si tout devait se jouer à la première rencontre, alors Lumerys n’existerait pas. Car c’est sur un faux pas magistral de management que son histoire a commencé. « Marylise venait d’être recrutée pour être ma boss, la cinquième en deux ans, et elle m’était présentée, devant des prestataires extérieurs, au cours d’une réunion Skype » se souvient Sébastien. Elle a 40 ans, lui dix de moins ; elle est digital « adoptive » , lui natif pur de l’ère numérique, elle a un profil école de commerce et vient de passer 20 ans dans de petites structures, lui est ingénieur et n’a connu que les grands groupes…

« On a mis plus d’un mois avant de se parler ! » Quand la discussion s’amorce enfin, ils ont à l’évidence beaucoup à se dire, car ils partagent l’essentiel : une vision. Celle d’un monde du travail vertueux, débarrassé de ces fausses notes qui viennent polluer l’atmosphère à chaque instant. Une conviction, surtout : « On ne peut transformer les modèles économiques qu’en faisant évoluer les modèles humains. Tout part toujours de là. Si l’on veut changer le monde, commençons par l’entreprise. »

De leurs échanges constants et passionnés nait peu à peu une idée qui devient une évidence : créer un espace de coaching rapproché destiné aux dirigeants des petites et moyennes entreprises. Pour les accompagner aux moments-clés, quand leur clairvoyance est obstruée par le stress, quand leur business patine et que les essais ne se confirment pas, quand la boite peine à entrer dans le nouveau monde digital ou qu’elle manque d’alignement entre ce qu’elle prétend être et ce qu’elle est réellement… Pourquoi les dirigeants ? « Parce que s’ils n’ont pas la volonté de faire bouger les choses, alors personne ne le pourra. »

TANDEM HYBRIDE ET CONTEMPORAIN

Ils rompent les dernières amarres les reliant à l’entreprise qui les a fait se rencontrer, et créent Lumerys en 2013, une entité visionnaire qui vient éclairer le business d’une autre lumière, pariant sur les vertus de la bienveillance et de la transparence au travail, bien avant que les gens de marketing n’en fassent des mots suspects. De leurs différences, ils feront une complémentarité et le ciment de leur nouvelle attelage professionnel : « J’aime son naturel et son esprit de synthèse » dit Sébastien. « Avec lui, ça foisonne, il innove constamment mais il sait aussi tout mettre en méthodes » répond Marylise.

C’est donc désormais en tandem qu’ils choisissent d’avancer, combinant business et développement personnel pour définir leur ADN. Leur singularité se trouve dans cet entre-deux : ni coachs, ni psy, mais accompagnateurs et facilitateurs pour petites et grandes structures.
« Si elles veulent se développer, les petites boites doivent apprendre à modéliser leurs approches de commerce et de management, et à industrialiser ce qui était artisanal jusque là, observe Sébastien. Alors que pour les grands groupes, il s’agit essentiellement de réintégrer l’idée de bien-être dans des équipes au bord du burn out. »

On vient à eux, bien sûr, pour résoudre des problèmes de croissance, mais aussi et surtout parce qu’un doute est apparu, insistant comme un petit caillou logé au fond de la chaussure. « Ai-je envie de faire grandir ma boite ? » , « Suis-je à la bonne place ? » , « Etait-ce cela, mon désir ? »

FORME ET FOND RÉCONCILIÉS

Alors on les appelle, parce qu’on a découvert une de leurs vidéos sur Youtube, ou parce qu’un copain entrepreneur nous a parlé de ce binôme sans préjugés, qui réconcilie la forme et le fond, et qui se préoccupe autant de nos nuits sans sommeil que de notre chiffre d’affaire qui stagne.

« Nos clients sont des gens qui se posent les bonnes questions, et qui comprennent que pour croitre et se développer, il faut harmoniser » explique Sébastien.

MÉTHODES AGILES

Avec leurs méthodes agiles, testées et éprouvées depuis six ans, ils nous font gagner en fluidité, aboutir des projets laissés en plan ou développer une vision managériale plus claire. En substance, ils nous redonnent du souffle, nous réarment pour la prochaine bataille, en nous faisant puiser au fond de nous-mêmes les ressources nécessaires. « Nous aidons les dirigeants à comprendre que 80% du business n’est pas lié au business lui-même mais au rêve qu’ils portent ; Comment alimenter ce rêve et retrouver la motivation quotidienne, hormis par habitude ? » questionnent-ils.
« Et comment avancer si l’on est pétri de blocages, de croyances limitantes et de peurs ? En ne cessant jamais d’être en mouvement ! C’est pour cela que nous intervenons aussi bien sur la structure de personnalité des patrons, que sur leur structure de management, précise Marylise. On ne réinvente pas leur métier mais la manière dont ils font leur métier. »

CURIOSITÉ ET SUPPLÉMENT D’ÂME

Pour fertiliser leur imagination, un seul principe : garder l’esprit et les yeux grands ouverts. Neurosciences, philosophie, cohérence cardiaque ou business magnétique, ils font feu de tout bois. On les trouve dans les fauteuils du Grand Rex pour la conférence d’Eckart Tollé et dans la Silicon Valley où ils s’inspirent de nouvelles techniques de gouvernance.

LE COEUR, CET ÉCLAIREUR

En les côtoyant, on les entendra souvent parler de « mission de vie » , de « moment présent » et de « supplément d’âme. » Sans bien les connaître, on les taxera de candides avant de comprendre qu’il s’agit d’autre chose, d’une croyance profonde fichée en eux comme une carte mère : « C’est le coeur qui guide chacun de nos pas » affirment-ils sans relâche.
« Le coeur, cet éclaireur », leur marque de fabrique, placée au centre de tout, et en légende de leur petite entreprise.

De l’aveu des dirigeants qu’ils ont accompagnés, ils ont cette faculté particulière de calmer les esprits les plus inquiets. Une heure passée en leur compagnie vous fait voir plus clair.

CLIENTS HEUREUX

« Ma femme les adore sans les avoir jamais rencontrés, juste pour le bien qu’ils me font », confesse un de leurs clients. Lisez encore les quelques mots de ce grand patron qui leur rend un hommage appuyé dans un mail récent : « Vous faites partie des belles rencontres qui ont changé ma vie. Avec vous, j’ai entamé un processus de transformation de mon schéma mental, aussi radical que bénéfique. Il suffisait juste d’oser… »

Lire ce portrait sur le site de LUMERYS

PIERRE DUBUC ET MATHIEU NEBRA

FONDATEURS D’OPENCLASSROOMS

(2017 – 350 mots)

Pierre DUBUC et Mathieu NEBRA

Quand on laisse ces deux garçons ultra-modernes dérouler le fil de leur histoire, tout a l’air presque banal. Banal de créer son premier site à l’âge où les copains s’échangent encore des cartes Pokemon. Banal de créer sa boite quand on a un diplôme d’ingénieur et le CDI presque assuré qui va avec; banal aussi de vouloir rendre l’école « plus inclusive, plus ouverte, et de donner accès aux diplômes à ceux qui n’en ont pas, parce que la plus belle chose qu’on y gagne, c’est la satisfaction d’avoir été utiles. » Inspirant, altruiste, visionnaire, oui. Banal certainement pas.

Pierre et Mathieu, fondateurs d’OpenClassrooms, la première plateforme européenne d’éducation en ligne, suivie chaque mois par 3 millions de personnes, ont aujourd’hui 28 et 31 ans, et cette aventure commune occupe déjà plus de la moitié de leur vie. « On était des ados, et on ne s’est pas dit un matin : « Tiens, on va révolutionner l’éducation », on l’a fait de manière presque organique. »

A l’instinct et toujours en avance, ils surfent ensemble toutes les bonnes vagues de l’époque : le partage de connaissances quand Wikipedia existe à peine, les MOOC (Massive Online Open Course), qui ouvrent le champs de l’apprentissage gratuit en ligne; le crowdfunding, pour financer leur développement.

Leurs bricolages des débuts deviennent une odyssée (ils viennent de lever 6 millions d’euros), leurs rêves d’adolescents l’une des plus belles réussites d’Internet. Surtout, ils n’ont jamais transigé sur leur vocation, leur « mission » disent-ils, de « partager et transmettre. »

Dernier projet en date, plus ambitieux encore que tous les autres : garantir l’emploi, à l’issue de formations mentorées, diplômantes et payantes cette fois. Tous les 6 mois, pour « réaligner » leur team et affermir leurs nouvelles intuitions, Pierre et Mathieu prennent le large, loin de leurs 60 salariés : « On part dans les Alpes pour faire le point sur tout : boulot, perso, nouveaux rêves… »
Un rituel en forme de leçon de vie : pour aller plus loin, pour tenir longtemps, il faut savoir faire des pauses, et des points d’étape. Le coeur de leur réacteur, leur vrai secret, c’est là qu’il se trouve.

VALÉRIE BERNIER ET MARINA CORIASCO

FONDATRICES DE FLOATING HOUSE COLLECTION

(2021 – 440 mots)

Valérie BERNIER et Marina CORIASCO
C’est un label contemporain qui parle d’objets rares et de voyages lointains, dont le nom fait vibrer les amoureux de matières originelles et d’un lifestyle raisonné. A la proue de Floating House Collection, Marina Coriasco et Valérie Bernier, élégant binôme de directrices artistiques, touches-à-tout ingénieuses et inspirées.

Trente ans d’une collaboration vertueuse, d’un ping pong incessant et passionné, de la presse chic papier glacé à ce label créé il y a seulement trois ans, et qui s’impose déjà dans le paysage des jolies choses.
« On avait Floating House dans la tête depuis longtemps, il suffisait juste d’un déclic. » Qui se produit sur la route de l’Inde, lors d’un voyage ensemble. Elles ont en commun le goût pour la rencontre, et la conviction que les plus beaux projets naissent souvent d’une simple poignée de main.

CATALOGUE IRRAISONNÉ

Leur catalogue en mouvement perpétuel voit se côtoyer lampes d’albâtre égyptien, carafes en verre recyclé du Liban, poteries de grès venues du Rajasthan… Et surtout, leur masterpiece, ces grappes de savons qui fleurent bon le laurier dont on ne connaîtra pas la recette tenue secrète.

C’est simple, on tourne les pages et on veut tout avoir. Les architectes et les labels pointus de décoration (Le Bon Marché et Merci en tête), de Londres à New York, et d’Italie en Espagne, en passant par l’Allemagne et la Corée, ne s’y sont pas trompés. Ils les suivent à la trace sur les salons Maisons et Objets où elles apparaissent chaque année, se faisant conteuses de nouvelles aventures.

OBJETS TROUVÉS, TRANSFORMÉS, IMPARFAITS

Ici, on trouvera des pièces façonnées par des artisans du bout du monde, qui font vivre des familles entières, ou celles qu’elles choisissent de transformer, suivant le fil de leurs imaginaires conjugués. On se mettra sagement sur liste d’attente pour acquérir les encres de Chine qu’elles dessinent elles-même sur des feuilles de chanvre, et leur fidèles savent, en passant commande, que chaque nouvel arrivage sera différent : « On est très sensibles aux petits défauts, à ces marques faites par la main de l’homme. Pour nous, la perfection réside dans l’imperfection. » Amateurs d’objets manufacturés, passez votre chemin.

UN OEIL, UN ESPRIT, UN UNIVERS

Libre et toujours inventif, le compte Instagram de Floating House Collection chahute nos intérieurs. Metteuses en scène et photographes, Marina et Valérie déplacent leurs trouvailles d’un appartement haussmannien à l’atelier brut d’un artisan. Plus qu’un simple label, Floating House Collection est une atmosphère, un esprit qui contient tout ce qu’elles aiment et qu’elles ont dessiné à leur image. Laissez-vous porter par leur singulière maison flottante, car il y a aussi, dans leur univers si particulier, l’idée que le voyage ne fait que commencer.

Lire ce portrait sur le site de FLOATING HOUSE COLLECTION